samedi 27 juin 2015

Étape 39 : 26/06/2015 Silistra - Ion Corvin (60 kms)

Étape 39 : 26/06/2015 Silistra - Ion Corvin (60 kms)

La route des monastères ...

Petit déjeuner à l'hôtel : un café et notre pâté pour cyclistes. Ça étonne un peu le serveur mais ...
Daniel veut acheter des spécialités bulgares avant de quitter la Bulgarie. Notre informatrice du moment, une dame qui vend du maïs soufflé, appelle son oncle.

Silistra (Bulgarie) : notre guide !



Il nous conduit dans une boutique qui vend banika et toutmanik (à base de fromage blanc). Et une boisson au goût de châtaigne, une sorte de yaourt à la châtaigne. Curieux goût, je ne suis pas fan !
Ils nous restaient quelques Lev en poche ... et aucun de nous deux n'a pensé à lui les donnés :-(
On quittait la Bulgarie alors ... plus besoin de ces quelques lev.








 La frontière est à deux pas. Pas de problème, le fonctionnaire nous adresse un amical salut. Les premiers kilomètres sont agréables sur une route parfaitement asphaltée ; le temps est frais et couvert. C'est vallonné, à gauche, le Danube. De nombreux points de vue pour découvrir les lacs, le Danube et les îles. Beau spectacle. 

Ostrov, encore une pension non indiqué par le guide (pension b. Sacalului). Le dernier guide n'est franchement pas à jour.
C'est marécageux. De nombreux oiseaux nichent là.









On retrouve la Roumanie avec :
- ses défauts (déchets  un peu partout) - par exemple, une voiture lâche des bouts de papier en traversant les villages ? En fait, ce sont des publicités pour un cuisiniste !!!
- sa population accueillante,
- ses charrettes tirées par un cheval,

- ses bergers de chèvres, 

- ses maisons systématiquement ceintes de bois ou de ciment.
Sur les coteaux, ondulent les ceps de vigne, formant de jolies figures géométriques. Sur les hauteurs, les traditionnelles céréales reprennent leur place. Des champs en terrasse nous intriguent ?

Visite monastère orthodoxe de Dervent près de Galita (Roumanie).    

Monastère de Dervent (Roumanie)

 
De jolis peintures ornent les murs du monastère. 
 
Monastère de Dervent (Roumanie) 


Monastère de Dervent (Roumanie) ; il semble très connu au vu du nombre de personnes qui viennent visiter le site.
Le Monastère Dervent, située parmi les collines de Dobrogea, est l'un des plus importants lieux spirituels.

 


À Lipnita, on descend le bourg sur une voie en piteux état. Rien pour poser nos fesses et manger. On sort du vllage par un raidillon et découvrons, le souffle court, un joli monastère.
Il faut dire que nous sommes sur la route des monastères !!!
C'est le monastère Saint Jean-Baptiste. Visite du monastère Saint Jean-Baptiste.  
Manastirea SF. Ioan Boteza Torul

Une jeune soeur, qui parle français, nous raconte l'histoire récente de ce monastère. Il y a des reliques du saint. Comme dans toute les églises orthodoxes, des peintures du sol au plafond. Ici, elles sont particulièrement réussies. De nombreuses sculptures en bois également. Vue imprenable sur le Danube.
On nous offre le repas (c'est la tradition) : soupe et haricots blanc (excellente cuisine) !!




Un car débarque un tas de pèlerins ; nous prenons la poudre d' escampette... 
Une suite ininterrompue de montées et de descentes nous emmènent à Ion Corvin. Après Baneasa, la vallée s'ouvre largement, dégageant la vue.

Ion Corvin ;  j'imaginais un gros bourg. En fait c'est un minuscule village, qui tire le diable par la queue. Couvert de poussière par les camions chargés de céréales qui traversent la rue à pleine puissance. Il y a une pension. Rien d'autre à l'horizon et ciel bas. On reste là. Pour le dîner, ce sera spécialité bulgare que l'on tire de nos sacoches. La pluie s'invite avec la nuit.
Petite étape aujourd'hui ;  là, 2 options pour rejoindre (remonter  vers) Tulcea, la porte du delta. Soit par Constanta et la côte de la mer noire, soit par l'intérieur.
Après hésitation, ce sera la route de la côte : il y a de nombreux campings et ça nous changera des champs de maïs. 

Spécialités Bulgares :
Banika
Toutmanik ou Burek

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vendredi 26 juin 2015

Étape 38 : 25/06/2015 Tutrakan - Silistra ( 80 kms)

Étape 38 : 25/06/2015 Tutrakan - Silistra ( 80 kms)

Ce matin, le vent d'ouest est frais. La sortie de Tutrakan fait chauffer la machine. Petit braquet pour grimper ce raidillon. Joli point de vue sur le Danube. Le trafic maritime s'intensifie.
La route est belle et calme. Courbes et bosses nous conduisent à travers de petits villages plus typiques, plus pauvres.
Mais au fil des kilomètres, la route se rétrécit ... Des trous apparaissent. Il n'y a plus de circulation .. À Dunavec, joli point de vue sur le Danube.

Rencontre à Dunavec ...

Nous progressons à présent sur chemin de terre et de pavés, une ancienne route romaine. Ça secoue. On fait des haltes pour cueillir des prunes, une sorte de mirabelles au goût sucré.
















Les villages sont quasiment déserts.  Quelques enfants nous hèlent. Mais rien à voir avec la Roumanie.
Jolie descente jusqu'à Malak Prevalec. La signalisation nous est imperméable, les caractères cyrilliques nous désorientent. Perdu, des institutrices nous remettent sur le bon chemin (merci !) : une longue côte poussiéreuse et défoncée, des camions chargés de céréales nous dépassent dans un ronflement infernal et un nuage de poussière. La suite se fera sur un chemin de terre jusqu'à Garvan. La boussole confirme la direction dans ces immenses champs de maïs et de blé. Bien content d'avoir de bons pneumatiques pour descendre vers le village de Garvan.


C'est pentu, en dévers, avec des ornières. Bref, descente lente pour éviter la casse.










Jolie vue depuis les hauteurs avant Garvan.


 À Popina, un beau coin ombragé pour déjeuner. 2 cyclistes locaux viennent bavarder ; ben il faut du courage pour faire du vélo de route par ici. Ce sont les seuls cyclistes locaux que l'on verra. Bien sûr, la bicyclette est le moyen de transport essentiel ici, mais uniquement pour des petits déplacements.
La moisson bât son plein. D'énormes tracteurs font la navette.
De Popina, on repart vers Silistra par la route principale pour éviter des tronçons en mauvais état.
Tobias nous croise, jeune allemand, il pédale à travers le Moyen Orient et l'Europe depuis un an : Iran, Géorgie (il a beaucoup aimé) ... Bien équipé le gaillard, il rentre au pays. Échange d'adresse et nous voilà à Silistra. Petite ville frontalière.
Tobias, jeune allemand qui roule depuis un an !
On trouve un hôtel dans le centre, on négocie ; Il nous reste des «Lev» en poche, mais pas question de se faire rouler. Les vélos sont déjà rangés mais un désaccord sur le prix nous fait décamper. On rebrousse chemin et on finit par trouver sur la route de Ruse, un truc récent,  sympa et tranquille. Accueil sympa.
Demain, on repasse en Roumanie, direction Ion Corvin. Puis remontée vers Tulcea, la porte du delta du Danube.

À ce jour, 3400 kilomètres au compteur. Le matériel tient la route. Des petites choses à améliorer sans doute pour le prochain tour du monde :-))

Je vous invite à regarder le site de Tobias, il y a de magnifiques photos !!
Site de Tobias : http://radnomade.wix.com/durchgedreht

Exemple photo : http://radnomade.wix.com/durchgedreht#!Besuch%20am%20Morgen/zoom/c1f72/i91eei

MSX mainstream
Old man mountain

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jeudi 25 juin 2015

Étape 37 : 24/06/2015 Giurgiu - Tutrakan (85 kms)

Étape 37 : 24/06/2015 Giurgiu -  Tutrakan (85 kms)

Depuis Giurgiu, on veut passer en Bulgarie en rejoignant Ruse, de l'autre coté de Danube. Mais aucun panneau pour Ruse/Bulgarie !!
Mais on est vite renseigné par des chauffeurs qui comprennent la situation. Un coup de klaxon et un signe nous remettent sur la bonne voie. La frontière est indiquée ... enfin un panneau Ruse ;-)
Des camions attendent. Passage de douane rapide et on se retrouve dans le flux de circulation. Il y a des travaux sur le pont qui enjambe le Danube. Rencontre de Simon qui est parti d'Istanbul. Il va faire la Transfăgărășan !!! Intéressant ...
Simon, un français et Daniel, sur le pont vers Ruse

Zone portuaire de Ruse depuis le pont entre Roumanie & Bulgarie
On repique vers le centre de Ruses pour visiter ; Mark nous a dit que c'était une ville agréable. Voie royale pour y accéder : 2 x 3 voies .. pour une maigre circulation. Ruse est une ville de 100.000 habitants.
Jolie cité, avec des jardins fleuris et ses rues piétonnes. Propre !

Ruse en Bulgarie

Et des glaces italiennes ;-)) En Roumanie, on n'en trouve pas !!
On trouve quelques spécialités bulgares à se mettre sous la dent ; un local a longuement discuté avec nous et nous a écrit les spécialités sur un bout de papier :-)
On mange à Ruse avant de s'élancer vers Tutrakan.
Patchwork vert et blond. Vert comme le maïs, blond comme le blé et l'orge. Agriculture intensive ! Blés transgéniques !!
À perte de vue ; voilà l'explication des énormes tracteurs en vente à l'entrée de Ruse. Il faut des machines pour cultiver ces étendues.
Ensuite : 
- Peu de villages à traverser,
- Peu (voire pas) de détritus dans la campagne et les villages, Comment expliquer qu'en traversant les 500 mètres du Danube, on ne trouve quasiment pas de déchets, de détritus sur les bas cotés ?
- Peu d'animation dans les villages. Pas d'enfants à jouer dans la rue. Personne sur les seuils des maisons.
- Pas de chiens à nous courser !
Le contraste avec la Roumanie est saisissant, surprenant.
Coup de pédale après coup de pédale, on progresse. Là, on achète des tomates et des abricots à une marchande qui patiente sur le bord de la route. Ses fruits sont excellents !
Les prix sont bas (pour nous). Arrivés à Tutrakan (petit village bulgare), on hésite à poursuivre. Le guide indique une pension à quelques kilomètres. Mais pas moyen de la joindre par téléphone. Renseignements pris, le guide est faux.
On trouve alors un hôtel tout neuf pour 8 € / personne ! Le grand luxe après le miteux logis de Lisa.




Dîner  pour quelques euros avec vue sur le Danube et coucher de soleil en prime.
Une bière locale pour  étancher notre soif. Bon, je préfère la bière roumaine style Ursus ou Timisoreana  :-)











 

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mardi 23 juin 2015

Étape 36 : 23/06/2015 Lisa - Giurgiu (90 kms)

Étape 36 : 23/06/2015 Lisa - Giurgiu (90 kms)

Toilette de chat au robinet, dans les herbes folles. Sous le soleil, la bicoque est en triste état. Un vieux canapé pourri au pied du mur.


Visite guidée :
chambre
et
cuisine.
C'est rustique !








Le petit déjeuner avalé, les affaires empaquetés, on emprunte le chemin inverse jusqu'à la route. Des travaux de tout à l'égout ont été réalisés.

Lisa : Départ vers Giurgiu (Roumanie)
Des détritus (bouteilles de plastique, sacs ..) jonchent le sol. On reprend la route, méditation sur les mesures à prendre pour améliorer cette triste vision. Mais peut-être ne voient-ils pas les choses pareillement ?
La route est bossellée, bordée d'immenses champs de blé, d'orge, de maïs...

Champ de blé et lacul Suhaia au fond

Agriculture intensive. Des camions "Agritour" nous croisent dans un nuage de poussière. Quelques moissonneuses modernes dans les champs récoltent les céréales. Mais encore beaucoup de charrettes tirées par des ânes ou des chevaux transportent de l'herbe fraîchement coupée sur le bord des routes.

Un antique tracteur tracte une charrette ; une armée de jeunes, juchée sur le foin, nous salue. On descend lentement vers Zimnicea. C'est l'heure de la pause. Une petite boutique (patisserie) propose pizzas, sandwiches et plats rapides. Les temps modernes ? 2 ou 3 lei (moins de un euro) pour une pizza, pas la peine de cuisiner.
Dans les villes (ou villages) et aux abords, la circulation est plus intense. Mais l'essence est presque au même prix qu'en France et certainement un luxe pour une grosse partie de la population.
Donc les routes sont tranquilles.
Après Zimnicea, on poursuit en Roumanie. De longues lignes droites. Des villages. Des champs. Des villages. Des champs.
Ah !! un vélo couché à l'horizon. C'est Mark, un américain qui pédale vers la Serbie, couché sur sa monture.
Mark, l'américain avec son vélo couché.

Il a fait un beau parcours depuis l'Allemagne : Pologne, Ukraine (il a bien aimé), Bucovina en Roumanie, Bulgarie.... 2 ou 3 photos pour marquer la rencontre et ...
On mouline à nouveau : Bujoru, Pietrosani, Pietrisu ... De la fumée se dégage d'un gros bloc de terre sur le bord de la chaussée. Curieux !

Fabrication artisanale de briques.


Voyons voir. Un homme s'affaire à alimenter 3 foyers.
Il fabrique des briques de terre.  Après avoir moulé une belle quantité de briques, les avoir séchées, il forme un cube de 2 mètres de côté environ en laissant 3 espaces à la base. Là, il bourre le bois, et après plusieurs heures de combustion, les briques seront prêtes à l'emploi. Alexandre, un jeune, nous explique en anglais le fonctionnement et traduit nos questions à l'homme.
Travail de romain ! Travail de roumain !


Les locaux s'attroupent pour discuter, expliquer, se faire photographier. Trois jeunes randonneurs s'arrêtent également (la saison commence ?) : 2 allemands et une française. Ils vont à
Giurgiu également. 
























La route est toujours bossellée et le mal de dos, mal de postérieur revient ;-(
Giurgiu n'est plus très loin. Un hôtel pour la nuit près du centre ; des avenues larges comme ... (Bon, à Lannion, il n'y a pas ça.
Ça date peut-être de l'ère soviétique ? ) nous y conduisent.
Des bâtiments abandonnés ternissent l'environnement.
Des pâtes comme repas dans le centre de Giurgiu. Des grosses voitures viennent frimer dans le centre !!! Quand je dis grosse, c'est grosse : BMW, AUDI ... à 50/60 milles euros pièce.
Curieux contraste !!
On regagne notre chambre perchée à belle hauteur.

OGM !!!

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Étape 35 : 22/06/2015 Bechet - Lisa (110 kms)

Étape 35 : 22/06/2015 Bechet - Lisa (110 kms)

Casa Verde : hôtel / pension récent. Pour 15 €, la chambre est grande et agréable.  Le soleil est revenu ce matin. Nous déjeunons sous la tonnelle après une bonne nuit. Pas de chien à hurler ;-)
Vignes, tournesol, maïs, orge sont les céréales que l'on note.
Il y a également quelques pieds de vignes.

Paysage de Roumanie

Circulation un peu plus dense en ce dimanche matin et route correcte.



Corabia : Jolie nom de ville qui fait penser à une ville plaisante, agréable. Mais le rêve s'écroule à l'entrée de la ville : de gros bâtiments délabrés, usines désaffectées. Tout à l'abandon, c'est d'une tristesse à mourir.
On mange une pizza dans le centre, assez animé et agréable. Des jeunes passent, coupe de rigueur, portable en main comme partout dans le monde !! On poursuit sous le soleil.


Seaca : d'énormes maisons (roumains travaillant en Espagne ?).
On discute avec un jeune, en vacances, il travaille à Lerida (Espagne). Il nous confirme que la quasi-totalité des maisons sont vides. Les jeunes travaillent à l'étranger. Seuls, restent les anciens.

Seaca, d'énormes maisons !!!
Le Danube n'est pas visible. Des marais, des marécages où des nuées d'oiseaux nichent. On en reconnaît quelques uns seulement. Le rythme ralentit pour prendre des photos, souffler un peu. La pension est réservée (et confirmé par téléphone, pas de mauvaise surprise ;-)

Pas mal de nids de cigognes. Dans les bourgs, les gens prennent l'air, assis seul ou en groupe. Un bref et amical salut. On ne s'arrête pas, sinon on ne ferait pas 10 kilomètres par jour ;-))

L'occasion de discuter se présente pour demander une direction essentiellement.
On musarde, il fait bon rouler tardivement. Enfin le panneau de Lisa, on cherche un gros chêne .. ah en voilà un. De plus, André nous hèle. Tout va bien.. André nous conduit sur une route transversale en terre ?  C'est misérable ... Et on poursuit jusqu'à une antique maison. Murs en terre et chaux, sol en terre. Pas de douche bien sûr. Un robinet dans le «jardin». Bon, il y a du gaz et des gamelles pour faire la soupe et même des pâtes à disposition. Dans la chambre, un énorme et antique poêle en céramique.




 On cuisine ... avec les moyens du bord.










Après la soupe,  rien d'autre à faire que de dormir.
Drôle d'impression, le sac semble humide, je suis comme dans une étuve ? C'est désagréable.... Le sommeil ne vient pas immédiatement malgré les 120 kilomètres.

Sur la route de Lisa ...coup de fatigue ?

En fait, la pension est en construction. Donc, c'est sans doute en dépannage ?

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lundi 22 juin 2015

Étape 34 : le 21/06/2015 Calafat - Bechet (100 kms)

Étape 34 : le 21/06/2015 Calafat - Bechet (100 kms)

La nuit a été fraîche. Seuls les aboiements de chien sont venus perturbés notre sommeil. C'est une vraie calamité !
Bref, la pluie est bien là, détrempant les rues. Un site météo indique qu'elle cessera vers 10h. On déjeune dans le bar, en compagnie de la gérante qui regarde un immense poste de télévision, ancien. Les informations :
- météo : pluie ....
- Bucarest : grande parade avec la patrouille de l'air ; avions de chasse, hélicoptères pirouettent dans les airs.
- Un jeune tué dans un accident à Constanta. Bizarre, il y a des morts sur les routes roumaines !
On boucle nos sacoches, le regard tourné vers le ciel de plomb.
10h, bon il faut y aller ; nos premiers coups de pédale sous la pluie depuis bien longtemps. Les routes de campagne vers Bechet (notre destination) sont relativement bonnes. Il faut cependant éviter quelques jolis trous, des flaques d'eau. Arrêt : graissage de la chaîne.

Entre Calafat et Bechet ... sous la pluie

On continue, on pédale le nez dans le guidon. Rincés, trempés. Pas de photos !
Peu de circulation : quelques R12 décaties (ou d'antiques voitures) d'un autre âge nous croisent.
Jusqu'aux les cigognes qui font la gueule :-)
Jusqu'aux les cigognes qui font la gueule :-)


Villages déserts, quelques misérables parapluies parfois. On croise des charrettes, un cheval, un homme qui guide, une femme qui tient un vieux parapluie  pour protéger de la pluie. Seules les cigognes, les plumes détrempées, perchées sur leur nid, nous observent. Encore que celle-ci nous ignore complètement.
Toujours autant de déchets, détritus le long de la route ;-((
À Bistret, on trouve un bistrot couvert pour déjeuner sur le pouce. Accompagné de deux chocolats chauds pour réchauffer le corps et remonter le moral.
La pluie semble redoubler sur la toile tendue. Les affaires de pluie résistent plus ou moins bien. Plutôt moins pour Daniel ;-((
2 jeunes enfants patientent là ? Ils sont peu couverts par ce temps (comme la plupart des gens, pas de vêtements de pluie).
On leur offre du chocolat. Ils repartent sans un mot.
Après Bistret, ce sont de grands marécages sur la droite. Ils abritent une faune d'oiseaux impressionnante.
15h30 : la pluie cesse enfin. On ralentit l'allure. Un homme à bicyclette, une bouteille de gaz ficelée sur le porte bagage, nous demande une pompe.
Daniel s'y colle (photo flou - photographe transis ?)

Besoin d'une pompe ?

Les villages s'animent sous le soleil revenu. Les cigognes retrouvent le sourire.
Séchage de plumes !


Les gens bavardent, assis sur des bancs, en terrasse. Ils nous saluent, curieux et amicaux.

À quelques kilomètres de Bechet, pause «gâteaux» dans un troquet, le gérant parle un peu français et beaucoup politique !




Pause séchage des vêtements.
La "casa Verde" à Bechet, pension pour la nuit, est calme et moderne.
Une longue descente nous conduit au Danube et à un petit resto qui nous sert des pâtes. On se repose quelques temps sur la rive du Danube avant de remonter à la nuit tombante vers la pension ; il fait froid !!!

Port de Bechet (Roumanie)

Nous relevons un énorme décalage entre cette parade militaire (dans la capitale) et cette campagne misérable !!!



De nombreux panneaux signalent des action européennes/roumaines pour la modernisation de cette région. À se demander dans quelles poches tombent l'argent ?

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